La Démarche
Préservation de la biodiversité
En favorisant la vie du sol et en veillant à son équilibre, je laisse les auxiliaires faire leur travail. Ainsi je n’apporte aucun traitement chimique et le peu d’intrants utilisés (compost, fumier) sont compatibles avec l’agriculture biologique. Les allées entre les parcelles sont enherbées afin de préserver l’humidité du sol et la présence des auxiliaires. Comme la terre est travaillée uniquement à la grelinette, la tondeuse est le seul outil mécanisé du jardin. J’utilise au maximum les semences de mes cultures précédentes, le reste provient de grainetiers engagés dans l’agriculture biologique.
Cultures très saisonnières
En m’inspirant des techniques de la permaculture (cycles lunaires, paillage, compostage…), je construis mon calendrier de plantation en fonction de la période. Les serres ne sont pas chauffées et toutes les cultures sont en terre, c’est pourquoi les récoltes se font en cohérence avec les saisons. Le printemps rime avec pousses tendres, ail sauvage, plantes halophiles… L’été est synonyme d’abondance de fleurs, de couleurs, de plantes aromatiques et de multitudes de pousses. L’automne est un petit printemps pour la cueillette sauvage et les jeunes pousses. Enfin, l’hiver est propice aux plantes de la famille des brassicacées comme les choux, les moutardes… et au repos de la terre (et de la paysanne).
Cueillette sauvage
Certaines « simples » sont favorisées au jardin. Quand elles ne sont pas cueillies sur place, les plantes sauvages sont ramassées dans des lieux les plus préservés possible. Là où certain.e.s voient de la mauvaise herbe, il s’agit parfois de trésors gustatifs ou de précieux alliés pour la santé.